Pourquoi ce texte ?

 

Cette conférence d'un scientifique destinée à un public large permet de rapidement

se rendre compte des possibilités des plantes, et de tout ce que l'on ingore sur elles.

 

L'ouverture finale est intéressante : Mancuso fait un parallèle entre le réseau des racineset Internet, ils fonctionnent sur le même modèle. Les plantes peuvent donc inspirer les hommes.

 

Cette passerelle entre botanique et robotique ou informatique permet de montrer

la nécessité d'ouverture, la recherche d'inspiration dans des domaines a priori étranger.

 

Il faut adopter une position humble face à la nature, ne pas la négliger et l'écraser,

mais la considérer comme le meilleur des ingénieurs et en tirer les leçons.

 

Mais si sa volonté de faire comprendre ses recherches au grand public est louable, Mancuso utilise pour se faire comprendre un langage anthropomorphe (les plantes dansent, jouent, dorment...) ne correspondant pas à la réalité profondément autre des plantes.

 

Dans ce domaine de la biologie (la biologie végétale), doit-on renoncer à l'exactitude scientifique et conceptuelle et utiliser des métaphores parlantes mais inexactes pour se faire comprendre, ou au contraire doit-on renoncer à la vulgarisation afin

de préserver la rigueur scientifique ?

 

N'y a-t-il pas une troisième voie à ce problème apparement insoluble dû au langage ?

Comment contourner cet obstacle ?

 

Ces questions sont l'amorce d'une réflexion pratique, sur le rôle du graphisme par rapport à la science et à sa transmission.