Pourquoi ce texte ?

 

 

Cet article remet en question les préjugés vis à vis de l'inculture scientifique

des publics, surtout issus d'études et sondages pessimistes mais pas forcément rigoureux, ou mal interprétés.

 

L'auteur rappelle que cette inculture scientifique touche aussi les scientifiques, ignorant des autres domaines de science en dehors de leur spécialité.

Cela est du à l'hyperspécialisation et le morcellement du savoir.

Il y a donc là un paradoxe : on devient de plus en plus savant dans cahcun

des domaines, mais il y a finalement une ignorance généralisée. La maîtrise

de plusieurs domaines ne pouvant plus être réalisée au sein d'un même individu,

la porosité et les communications ne peuvent plus s'effectuer entre les disciplines. Ceci est un obstacle à la connaissance.

 

En plus de cet aspect très spécialisé de la science, l'auteur invite à prendre

en compte son caractère relatif.

 

Il indique également qu'il serait autant nécessaire pour les scientifiques d'acquérir une culture sociale et politique que pour les profanes des connaissances scientifiques. On demande une prise de conscience au peuple, pourquoi pas aussi aux spécialistes ?

 

Il préconise finalement une meilleure connaissance du public par les scientifiques, plutôt que se lamenter de la méconnaissance des premiers envers les seconds.