La vulgarisation scientifique, oeuvre ouverte
Auteur : Marcel Thouin
Type : article
Source : Québec Français, n°123
Pourquoi ce texte ?
L'auteur établit un parallèle très intéressant entre vulgarisation scientifique
et critique d'art, afin de rédéfinir la première. Il remet en question la définition classique. Il signale l'hyperspécialisation des savoirs qui empêche les scientifiques de resituer leur pratique au sein d'un esemble, et qui constitue donc un obstacle
à la transmission vers le public.
Il propose des pistes pour améliorer la transmission :
-nécessité d'une vulgarisation qui établisse des ponts entre les disciplines,
-nécessité d'un enseignement didactique et pédagogique pour les jeunes scientifiques,
-nécessité de l'acquisition d'une culture générale et scientifique pour le scientifiques
-recours à différentes formes graphiques et à une pratique expérimentale pour
le public,
-nécessité pour les médiateurs, d'adopter une vision critique,
-présenter le contexte et le mode de production des connaissances.
La connaissance à transmettre, et donc en amont la connaissance scientifique, doit être dynamique et ouverte, il ne doit pas s'agit d'un savoir statique et fermé.